Littérature / Journalisme / Editeurs

AIGNAN (Etienne), administrateur, journaliste, écrivain (1773-1824).

Lettre autographe signée. Paris, 2 Septembre 1808.1 p. in-folio.

On joint un portrait lithographié de l’écrivain.

 

A propos d’une pétition que son correspondant doit présenter à l’empereur. En 1808, il occupe les fonctions d'aide des cérémonies de Napoléon Ier, puis celle de secrétaire à l'introduction des ambassadeurs, et enfin celle de secrétaire général de la préfecture de Paris. « J’ai l’honneur de transmettre à Monsieur votre père la réponse qui m’a été faite par la Chambre du Bureau de la grande chancellerie de la Légion d’honneur. Il vient de me prévenir qu’au moment où il allait s’occuper de votre pétition, il s’est aperçu qu’elle était adressée à l’Empereur et que M. de LaCépède (s’agissant du comte de Lacépède) ne la recevrait pas. Vous voyez Monsieur, qu’on nous fait parcourir le cercle vicieux. Je vais faire remettre votre pétition à Sa Majesté par la voie de    son secrétaire » mais « possible qu’elle ne soit pas renvoyée à M. Legrand, chancelier. Je vous conseille de lui en adresser une directement. Il sera flatté de cet envoi, et la première fois que je le verrai, je fortifierai avec lui de l’empressement des bonnes dispositions pour     vous… ».

                                                                                                                                             180 €

BLANC (Louis) historien et homme politique français (1811-1882)

Lettre autographe signée à son « Cher Parfait » 9 mars (1879). 1 p. in-8 oblong.

 

Il ne reçoit plus d’épreuves « …sont-elles arrivées à bon port, ainsi que le chapitre, une visite au fort de Ham ? Si les deux premières feuilles ne sont pas tirées, veuillez, je vous prie, dans le passage du 2ème chapitre, où je parle de ceux qui, dans la réunion Barrot furent d'avis de se rendre au banquet, ajouter aux noms de d'Aragon et d'Alton Shee ceux de MM. de Lamartine, Lherbette, Courtais et Boissy. Le duc d'Harcourt n'était pas là, mais il avait donné ses pouvoirs à d'Alton … ».

                                                                                                                                             160 €

BRIEUX (Eugène), auteur dramatique et journaliste français (1858-1932).

Ensemble de 5 Lettres autographes signées adressées au libraire Georges Courville (Librairie Lapina).

Mareuil-sur-Lay, 1927/1928. 5 pages de formats divers. Une enveloppe conservée, avec marques postales.

 

Il demande au libraire de bien vouloir lui faire parvenir plusieurs ouvrages : « le Nouveau Larousse illustré (et les suppléments)…les deux récents volumes de la vie privée de Balzac, ainsi que les nouveaux ouvrages de Jules Romains ». Il lui demande également de lui envoyer à son adresse vendéenne tout ce qui concerne la dramaturge et diariste française Marie Leneru, connue sous le pseudonyme d’Antoine Morsain, ainsi « qu’une traduction (édition de travail) des Lettres de la religieuse portugaise. ».

                                                                                                                                           230 €

CRESPELLE (Jean-Paul) journaliste et critique d’art (1910-1994)

Lettre autographe signée à Yves Brayer. 29 juin 1971. 1 p. in-4. En-tête de « France Soir », rubrique des arts.

 

Il le remercie pour le prix qu’il a reçu à l’Académie des Beaux-arts. « Je suis confus d’avoir laissé passer les jours sans vous remercier davantage de votre aimable et si efficace entremise auprès de l’Académie des Beaux-arts. Je sais que ce prix, c’est à vous que je le dois, à l’estime que vous portez à mes travaux d’écriture… ».

                                                                                                                                             130 €

DAULTE (François) critique d’art et éditeur vaudois (1924-1998)

Lettre autographe signée à Yves Brayer. Lausanne, 21 mai 1967. 1 pp ½ in-4.


Il le remercie d’avoir enrichi d’une aquarelle, l’ouvrage que Jean Giono avait déjà dédicacé.* « Chaque fois que nous la regarderons à nouveau, il nous semblera traverser avec vous le Nil devant Louxor, et revoir les théories de porteuses vêtues de noir, venant remplir leurs cruches dans le fleuve, et se détachant sur le ciel, embrasé par le soleil du soir… ». Il lui souhaite, pour sa prochaine exposition du Palais de la Méditerranée, un succès bien mérité. On joint 2 photos le représentant en compagnie d’Yves Brayer dans son atelier (1973), et la seconde, lors d’une réception organisée par François Daulte, tous deux en tenues d’académiciens. (1981).

 

* ("Yves Brayer " par Jean Giono).                                                                                   

130 €

DORMOY (Marie) de son vrai nom Marie Martin, elle fut très tôt adepte de la littérature, de la musique,

puis des arts plastiques et enfin à l’architecture.

Elle sera la bibliothécaire attitrée de Jacques Doucet dès 1921. Parallèlement,

elle deviendra la maitresse de Paul Léautaud dont elle publiera le journal et la correspondance (1886-1974).


Correspondance de 20 lettres autographes signées et 2 lettres dactylographiées signées adressées à Christian Herr. De 1964 à 1970. 29 pages de formats divers. Quelques lettres avec l’en-tête « Université de Paris - Fondation Fénéon ».

 

Superbe correspondance relative à la publication de la correspondance et du journal de Paul Léautaud.

 

Elle ne veut pas s’engager pour lui donner des conseils pour son article, « Le mieux serait de vous adresser à l’Ami de bêtes ». Sa curiosité l’amène à le questionner sur Léautaud : « …où et comment avez-vous entendu parler de Léautaud pour la première fois », et d’ajouter : « Je suis heureuse que vous ayez apprécié mon étude sur Léautaud de la collection Idéale…J’ai fait un portrait de lui plus important encore dans mon livre Souvenirs et Portraits d’amis publié au Mercure…Je rassemble tout ce que je peux et sur lui et sur son œuvre…. ».

 

Elle lui affirme n’avoir jamais participé à une émission de T.S.F. consacrée à Paul Léautaud, « Première nouvelle », et lui confie que le livre d’Auriant « est une ordure » et qu’elle va s’occuper de Cabanis.

 

A propos de la première interview de Pierre Perret, elle lui assure qu’elle continuera à rétablir les faits et lui demande de ne pas affirmer de choses sur lesquelles il ne sait rien. Malgré l’envoi de réponse à tout journal qui publie des mensonges, « car mensonges il y a et moi je continuerai, en pure perte, à rétablir les faits.», d’ailleurs, « Aucun d’eux n’a consenti à en publier, ne voulant contredire un chansonnier qui jouit d’une certaine célébrité… ».

Elle aimerait faire figurer dans la Correspondance, une lettre de Léautaud à Guiheneuf et lui en demande une copie. A propos de la parution de cette Correspondance générale, « presque 2 000 lettres », elle lui précise qu’elle paraîtra, fin 1969 et si elle est amenée à en faire la préface, son nom y figurera.

Elle lui fait part de ses soucis concernant le Journal et est furieuse, « Je travaille au-dessus de mes forces. Le choix des pages du Journal était terminé. On me demande d’enlever encore 200 pages. J’en suis malade. Ils débitent cela comme du saucisson. L’Iconographie paraitra à l’automne. C’est très amusant, mais que de travail. 200 photos pour lesquelles, il faut chercher des légendes. Donc 200 aiguilles dans 200 bottes de foin. Il y a aussi la Correspondance générale dont je vais devoir m’occuper très prochainement, car je crois que j’ai trouvé un éditeur. Simone G. Gallimard dit qu’elle est soucieuse de continuer l’œuvre de L. mais après m’avoir refusé pendant 3 ans l’Iconographie, elle l’a veut maintenant tout de suite…».

 

On joint plusieurs lettres également adressées à Christian Herr, toutes relatives à Paul Léautaud, parmi lesquelles on relève les noms de Marcel Jouhandeau (2), Jean Dutourd (2), José Cabanis, Simone Gallimard, Franz Hellens, Max Guiheneuf (2), James Harding, L. Colomb, Jean Leclercq.

L’ensemble   1 850 €

DROIT (Michel) romancier et journaliste français, élu à l’Académie française en 1980 au fauteuil de Joseph Kessel (1923-2000)

3 lettres autographes signées à Yves Brayer. Paris, 27 décembre 1964 et 23 janvier 1979.

2 pp. in-4 et 4 p. in-8. Une enveloppe conservée.

 

« Hélas ! nous avons dû in extremis renoncer à nos projets camarguais … la santé de Pierre Brisson inspirait et inspire toujours trop d’inquiétude pour que je puisse m’absenter du journal (le Figaro), annonce t-il à ses amis, en regrettant de n’avoir pu profiter de leur hospitalité. (Pierre Brisson décèdera quelques jours plus tard). Quelques années se sont écoulées et à l’occasion d’une exposition du peintre, il tient à lui exprimer « la vraie joie » qu’il avait éprouvé, en la visitant. « Spectacle de ton exposition qui m’a appris beaucoup de choses que je connaissais finalement assez mal sur ton art. C’est-à-dire sur un art qui en est vraiment un, perceptible dès l’aurore, mais nourri et affirmé par les grandes clartés du jour… ».

 

On joint une photo sur laquelle, Michel Droit est en admiration devant un tableau qu’Yves Brayer est en train d’exécuter (vers 1958).

                                                                               

                                                                                L’ensemble des 3 lettres                     230 €

DUNOYER DE SEGONZAC (André) peintre, graveur et illustrateur français (1884- 1974)

Ensemble de 12 lettres autographes signées à Yves Brayer et 2 dessins à l’encre et au crayon,

représentant Dunoyer de Segonzac exécutés par Yves Brayer. Paris et Saint-Tropez, de 1962 à 1971.

18 pages de formats divers. 2 enveloppes conservées.

On joint 3 photos de 1969 où les deux peintres sont réunis. Thérèse Dorny, l’épouse de Segonzac est également présente.

Sur une des photos, on remarque Segonzac attentif, examinant une œuvre appartenant à Brayer : « l’Ugolin de Carpeaux ».

 

Belle correspondance amicale et professionnelle. Mars 1962, il lui suggère de ne pas se déranger à Chaville, préférant lui faire porter faubourg Saint Honoré son envoi, une ou 3 aquarelles de moi, 1 gouache Dufresne, 3 aquarelles Rodin. « Il faut nous réunir chez Vildenstein (sic) pour en parler… », L’année 1965 sera l’année d’une collaboration car Segonzac fera la préface du catalogue pour son exposition à la Galerie de Paris « si vous le désirez "manuscrit" je vous le ferai écrit de ma main. Si vous faites des réserves n’hésitez-pas à me le dire… ». Il le félicitera également des « 2 beaux dessins » reproduits dans le Figaro Littéraire, avec l’article de Roger Ikor. « Ils sont très émouvants et puissamment évocateurs de la fin de la dernière guerre – qui a laissé peu de témoignages graphiques. Vos dessins en sont un précieux et rare… ». L’année suivante, de retour de Londres où il a pu apprécier avec plaisir  « l’exposition Bonnard », il lui avoue sincèrement avoir été « enchanté » de son grand succès à la Galerie de Paris, ajoutant, qu’il a pu apprécier, lors de son passage à Paris, « l’ensemble de gravures à tous les livres. – et j’ai eu une très bonne impression – notamment de vos paysages Vénitiens qui sont très beaux et d’une vision très personnelle de Venise. Le Colleone, le Rialto, vous le sentez profondément, et vous avez des dons de graveur sur cuivre exceptionnels… ».

 

Les 2 dessins représentant Dunoyer de Segonzac dont l’un est monogrammé « YB », sont exécutés au crayon et à l’encre, respectivement au verso du menu rendant hommage à Dunoyer de Segonzac en décembre 1971 à l’hôtel Lutetia. Il y est représenté deux fois de profil. A l’intérieur figure également une dédicace de Segonzac, « pour la charmante Hermione », accompagnée de celle de son épouse Thérèse Dorny Segonzac.

                                                                                                                                          1 350 €

GAUTHIER-VILLARS (Jean-Albert) ingénieur et éditeur français, père de « Willy » (1828-1898)

En-tête de « l’Imprimerie et Librairie, pour les Mathématiques, les Sciences et les Arts », avec long texte sur ses spécialités.

Lettre autographe signée à l’Amiral Mouchez, directeur de l’Observatoire de Paris (1821-1892) Paris, le 6 juillet 1886. 1 p. ½ in-8.

 

Belle lettre, à propos d’une distinction honorifique pour son fils. « Les palmes sont, en effet très difficiles à obtenir cette année. Mais, quel que soit le résultat, je resterai profondément reconnaissant de la bienveillance que vous m’avez témoignée à mon fils. Ce sera toujours pour lui un grand honneur d’avoir été proposé par vous. Je suis entièrement à votre disposition pour distribuer le circulaire Arago ; je commencerai dès que j’aurai reçu vos instructions… ».

180 €

[PROUST Marcel] Gaston GALLIMARD, éditeur français, fondateur des éditions Gallimard (1881-1975)

Lettre autographe signée à Céleste Albaret (1891-1984) Paris, 22 novembre 1922. 1 pp. in-8.

Enveloppe conservée avec son en-tête de la « nrf ».

 

Magnifique lettre à la confidente et gouvernante dévouée de Marcel Proust, relatant la mort de l’auteur de « A la recherche du temps perdu », survenue le 18 novembre 1922.

 

Lettre rédigée 4 jours après sa disparition. « Celeste, puisque vous ne l’avez pas je m’empresse de vous envoyer cette reproduction en héliogravure de notre ami. Nous allons maintenant nous dévouer avec tout notre cœur à sa mémoire. Nous allons lui consacrer le numéro du 1er janvier de la Nouvelle Revue Française. Je vous l’enverrai. Je veux espérer que nous ne cesserons pas de nous voir et que nous pourrons ainsi parler de lui… ».   

                                                                                                                                         Vendue

GRASSET (Bernard) éditeur français (1881-1955)

Ensemble de 2 lettres autographes signées et une lettre dactylographiée signée avec ajouts autographes.

Elles sont adressées à Georgette et à Ivan Martin, qui fut directeur général des Assurances Sociales,

et directeur du cabinet d’Hubert Lagardelle sous Vichy. 7 p. ½ de formats divers.

Vers 1950. De Maintenon, Divonne-les-Bains et Saint-Tropez.

 

A propos du récit qu’il prépare, récit qui portera comme titre : « Comprendre et inventer », qui paraitra en 1953. Il leur écrit le 12 septembre 1950, en cure à Divonne-les-Bains, encore tourmenté très certainement par la confirmation de sa condamnation, conséquences d’avoir recours pour sa santé, aux cures d’hydrothérapie ainsi qu’aux maisons de santé. Il lui montrera son récit dès son retour à Paris. « Je me suis mis à ce récit auquel tu attaches, comme moi de l’importance. Et je m’y suis éreinté, au point de compromettre ma cure. C’est que ce récit m’entraîne à une totale confession, et à une plongée dans les choses les plus douloureuses de mon passé […] Evidemment, je ne me serais pas astreint aussi impérieusement à ce récit, si je savais que mes avocats comprennent bien que la question matrimoniale est pour moi d’une plus grande importance encore que l’affaire pendante. Je voulais précisément dans mon écrit, faire l’unité de deux choses ; car cette unité existe dans les faits… ».                                                                                                                                                                                   

                                                                                                 L’ensemble des 3 lettres    780 €

GUTH (Paul) romancier et historien français (1910-1997)

4 lettres autographes signées à Yves Brayer. 3 pp. in-4 et 1 pp. in-8. Paris, 18 octobre 1961, 30 novembre 1965 et 18 février 1977.


A propos de l’exposition d’Yves Brayer à Genève dont Paul Guth avait écrit la préface. « Devant les tableaux qui ornent les murs de votre exposition, imaginez deux ombres en extase : celle de Juliette et la mienne. Chaque jour on sera obligé de nous pousser dehors par les épaules pour fermer le musée. Et même certains soirs, nous nous y laisserons enfermer pour y passer la nuit… ». En novembre 1965, Il supplie les époux de vouloir illustrer ses mémoires, son éditeur, Mr Maître, est sur le point de faire un « infarctus ». Il lui demande « pour qu’il sache que vous avez accepté de faire ce travail » de lui adresser un mot de 2 lignes, « sinon il vit dans les affres. Pitié pour lui ! Pitié, Sire ! J’embrasse vos genoux ».

 

Il dépose à cet effet les cartes postales de Villeneuve -sur-Lot, « tout ce que je possède depuis sa fondation. Vous serez gentil de bien vouloir me les garder aussi précieusement que vos chapeaux pour que je puisse les retrouver après usage. J’y tiens comme à la coiffe de vos chapeaux… ».

L’ouvrage en question verra le jour en 1967 sous le nom de « Mémoires d’un naïf », première édition illustrée par Yves Brayer. (Editions du Mailh, à Pujols, Lot et Garonne), contenant 16 lithographies originales en couleur.

                                                                                                                                             380 €

JOUAUST (Damase), imprimeur-éditeur français, créateur de la « Librairie des bibliophiles » (1834-1893).

Deux lettres autographes signées 2 p. in-8 et 2 p. ½ in-8 et pièce autographe

(fiche de renseignements complétée par l’imprimeur 2 pp. in-8), l’ensemble adressé au libraire George Courville.

Paris, le 2 Août et 18 Avril 1885.

On joint un texte imprimé biographique de Damas Jouaust par Maurice Tourneux

 

2 Août 1885. A propos d’une prochaine publication « Ne craignez pas que par trop de précipitation je compromette le bien fait de notre petite publication : ce ne sont pas là mes allures. Mais Lalauze (Adolphe Lalauze, graveur, et peintre français), qui a le travail facile, fait assez rapidement ces petits sujets, et puis, dans notre plaquette, qui est une conversation à Deux personnages, il n’y a guère d’autres sujets à prendre que le moment où la comtesse (ou marquise, je ne sais plus) dit à ses gens d’atteler, et c’est celui là que nous prendrons ».

 

18 Avril 1885. Au sujet de la continuation des Chefs d’Œuvre inconnus, commencés par Paul Lacroix. « Ainsi que je vous l’ai expliqué lorsque j’ai eu le plaisir de vous voir, cette collection ne peut être une véritable affaire de librairie. Je la faisais volontiers parceque Monsieur Lacroix me donnait son travail gratuitement et que l’artiste, pour lui être agréable, modérait beaucoup le prix de ses gravures. Mais je ne puis demander ni au graveur, ni à vous de me faire les mêmes conditions ».

                                                                                                                                           480 €

JUSSIEU (Alexis) haut fonctionnaire français (1802-1865)

Lettre autographe signée à la femme de lettres française Mme Amable Tastu (1795-1885) 1 pp.in-8. S.d. [vers 1825].

 

Belle lettre à propos de sa poésie les Oiseaux du Sacre. Il lui adresse tardivement ses remerciements pour l’aimable envoi, « que vous avez bien voulu me faire, de mêler aux nombreux suffrages que les Oiseaux du Sacre ont déjà obtenu, ceux de toutes les personnes auxquelles j’ai fait lire cette charmante production. Je saisi moi-même avec empressement cette occasion de me ranger parmi les admirateurs les plus sincères de la poésie si douce et si pure de Madame Tastu… ».

                                                                                                                                             220 €

LE DANTEC (Yves-Gérard) critique français, il fut chroniqueur au journal « L’indépendant » (1898-1958) Manuscrit autographe signé « Y.-G.-D. » 3 pp. in-4. A propos des œuvres de Pierre Louÿs. On joint l’affichette présentant aux « éditions Albin Michel », plusieurs « œuvres choisies » de Pierre Louÿs, illustrées en couleur par Berthommé Saint-André (5 volumes, mai 1950).

 

A propos d’une nouvelle édition des Œuvres de Pierre Louÿs. « … Il a cependant paru nécessaire de suivre ici pour la disposition de l’œuvre proprement poétique, un ordre plus logique et du moins en ce qui regarde les premiers chapitres de se conformer à l’agencement de la première édition collective des Poésies parue dans la firme de Georges Crès, dans la collection « le Musée du Livre » en 1926. Tout porte à croire en effet que ce recueil fut établi par Pierre Louÿs peu de temps avant sa mort survenue en 1925.

C’est ainsi par exemple que les célèbres Stances à Psyché, primitivement publiées à part sous le titre l’Apogée dans une revue puis dans une anthologie en 1907 et 1908 ont été laissées isolées de celles du Perviligium Mortis qui ne fut révélé qu’en 1930 et non pas incorporés, comme le poète projetait de la faire sept ans plus tard… ».

                                                                                                                                             380 €

MESSEIN (Albert) successeur de la librairie Léon Vanier dont il reprend dès 1890, le fonds et la librairie des Éditions Vanier, maison d’éditions liée à Paul Verlaine et à Arthur Rimbaud (1873-1957)

Lettre autographe signée « Pr Mme Vanier, A. Messein », à l éditeur de musique Eugène Fromont. Paris, 6 février 1891 1 p. in-8. Timbre fiscal de quittance.

 

Très belle pièce sous forme de reçu. « Reçu de Monsieur Fromont éditeur de musique la somme de cent vingt cinq francs pour droit d’édition avec musique de cinq poésies de Paul Verlaine dont, ci-après, titres. 1- Soir de Mr [Gabriel] Fauré, 2 - Prison de Mr [Gabriel] Fauré, 3 - Chansons d’Automne de Mr [Louis] Vierne, 4 - Donc ce sera de Mr [Louis] Vierne, 5- Qu’as-tu fais de ta jeunesse par Mr [Louis] Vierne ».

                                                                                                                                             380 €

TÉRY (Gustave) journaliste français, fondateur avec Urbain Gohier du journal « l’Œuvre » (1870-1928).

 Ensemble de deux lettres.

La première, autographe signée à son « cher ami » et la seconde dactylographiée signée,

adressée au compositeur français Gabriel Pierné. Roanne, 3 août 1905, et Paris, 17 novembre 1925.

 En-têtes du périodique, avec adresse et spécialités. ½ p. in-8.


Au composteur, il lui précise qu’il ne connaissait Henri de Jouvenel, que par son frère Robert. « Pas assez pour lui recommander un nouveau collaborateur. Mais je saisirai volontiers l’occasion de lui dire toute la sympathie que j’ai gardée pour votre personne… ».


A son cher ami, Il souhaite lui obtenir un rendez-vous, afin de pouvoir le rencontrer lors de sa prochaine visite à Paris.


                                                                                                              Les 2 lettres          120 €

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